Fonds d'aide d'urgence COVID Agefiph

Fonds d'urgence COVID-19 de l'Agefiph au bénéfice des entrepreneurs handicapés.

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Retour sur le fonds Agefiph

L'Agefiph a mis en place un Fonds d'urgence COVID-19 à hauteur de 23 millions d'euros, investis dans 10 aides financières (comme des reports de prélèvements ou une aide exceptionnelle de 1500€) et des services d'accompagnement afin de soutenir les personnes handicapées et leur permettre de maintenir leur emploi dans ces circonstances difficiles.

Dans le cadre de ce fonds d'urgence, Entrepreneurs de la Cité s'associe avec l'Agefiph et propose la prise en charge totale des arrêts de travail maladie pour coronavirus et des arrêts de travail préventif pour personnes fragiles pour les entrepreneurs handicapés qui sont assurés en prévoyance (indemnités journalières de 30€/jour). L'Agefiph prendra en charge les 10 premiers jours de carence ; tandis que CNP Assurances et AG2R LA MONDIALE prendront en charge le reste de l'indemnisation
 

L'Agefiph prendra aussi intégralement en charge les arrêts de travail « Garde d’enfant » pour les personnes selon les conditions l'Assurance maladie (parents d'enfants de moins de 16 ans ou d'enfants handicapés). Des indemnités de 30€/jour seront versées pour  21 jours. Pour l'instant, la prise en charge du renouvellement de l’arrêt n’est pas possible. 
 

Pour information, les indemnités journalières de l’assurance maladie que vous percevrez sont cumulables avec l’aide de l’état de 1500 €, si vous percevez moins de 800 € de la Sécu sur 1 mois. Nos indemnités sont également cumulables avec l’aide.

Toutes les mesures sont résumées sur le site de l'Agefiph : https://bit.ly/3c3qJGz

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Jean-Christophe Lay témoigne !

J’ai eu un parcours atypique : j’ai eu un accident à 16 ans, et depuis je suis tétraplégique. Cela ne m’a pas empêché de reprendre des études jusqu’à un niveau master en management et ressources humaines. Après plusieurs expériences professionnelles, je suis passé par une grosse période de chômage, puis une opportunité, m’a amené à entrer dans le secteur de l’édition. J’ai fini par monter ma propre structure d’édition avec mon associé, en étant accompagné par l’association Reflet, mandatée par l’Agefiph. Même si je travaille avec un réseau d’auteurs et de sous-traitants locaux de confiance, j’essaye de rayonner sur toute la France, et même la Suisse et la Belgique. Être indépendant m’apporte de l’autonomie et de l’épanouissement personnel. La reconnaissance de mes auteurs me procure beaucoup de fierté : le plus beau des cadeaux, c’est de voir qu’ils sont contents des produits que je leur propose, sans compter que cela favorise le bouche-à-oreille. 


En fin d’année 2019, j’étais bien lancé dans mon activité. Avec la crise du COVID, j’ai subi une grosse perte sèche du fait de l’annulation des séances de dédicaces, dont je dépends beaucoup. En parallèle, la participation financière que je demande habituellement à mes auteurs a été parfois repoussée d’un an. Je ne vendais plus du tout de livres, sauf via mon site internet, qui n’est pas prévu pour cela. J’ai pris conscience qu’il ne fallait pas le délaisser. Le confinement m’a aussi permis de me recentrer sur la communication sur les réseaux sociaux, d’être plus visible auprès des auteurs, pour préparer la reprise d’activité.


Je n’ai reçu aucune aide financière à l’occasion du COVID hormis les 900 euros d’EDLC et de l’Agefiph, qui m’ont permis de payer les loyers de juin et juillet, ce que je pouvais difficilement faire par manque de trésorerie. La somme de 900€ peut paraître dérisoire, mais pour une petite entreprise comme la mienne, cela représente beaucoup. Cela m’a permis de ne pas mettre la clé sous la porte. À l’écoute, EDLC, m’a même mis en contact avec son juriste qui m’a conseillé de manière rapide et efficace sur ma séparation d’avec mon associé. Je remercie l’équipe pour avoir défendu ceux qui n’ont rien touché : elle a vu que j’étais dans le désarroi et s’est beaucoup impliquée dans mon dossier 
 

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